Sujet du Journal télévisé France 2
Direction Collioure
En cette période de vacances, nous allons prendre l'air toute cette semaine et nous allons vous faire découvrir un des plus beaux endroits situé au bord de mer.
Aujourd’hui, direction Collioure, dans les Pyrénées-Orientales, un petit village de pêcheurs absolument charmant. En été, les touristes affluent mais en cette saison, on peut le visiter en toute tranquillité et profiter de cette lumière incroyable qui a attiré les plus grands peintres.
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Mettre le cap sur Collioure, c'est embarquer pour un patrimoine unique. Autrefois utilisées pour pêcher l’anchois et la sardine les barques catalanes font toujours partie du décor. Et 50 ans après une retraite bien méritée, elles ont gardé ce petit caractère bien trempé, qui fait tout leur charme
»C'était les premiers bateaux qui étaient capables de remonter au vent. Et la manœuvre est difficile .D’ailleurs, les Catalans ici quand ils parlent de cette voile, ils disent : Si tu ne me connais pas, ne me touche pas. Alors ce n’est pas de la jalousie c’est simplement un con conseil de bon sens, parce que si on se trompe, on peut vraiment se retourner. Les vieux gréements catalans n'ont plus aucun de secret pour Louis Baloffi. Cet ancien pêcheur y a navigué pendant près d'un demi-siècle. A 92 ans, il est toujours mordu, mais à plus petite échelle
On sortait le matin, on faisait deux sorties, soit au coucher du soleil, soit au lever du soleil, on restait en mer pour attendre l’aube. Et, si vous preniez beaucoup de poissons, on rentrait l’amener. Si, on ne prenait pas, on ne rentrait pas à Collioure. On restait en mer pour attendre l’aube. Et là, on dormait ici, dans la partie avant du bateau. Là dedans, c’est le poste d’équipage, ça.
En ce promenant dans les ruelles, d'autres souvenirs refont surface. Se balader à Collioure c’est un peu visiter un musée à ciel ouvert. On surnomme d'ailleurs le petit village "cité des peintres", depuis qu'un certain Henri Matisse y a posé son chevalet le temps d’un été. C’était en de 1905, pile à cet endroit.
Il était ici ,là,à votre place ?
Il était là, ici, exactement ici, dont on peut s’apercevoir, la comparaison avec le naturel avec la reproduction. Matisse est venu à Collioure. Il a trouvé la luminosité et les couleurs extraordinaires, il a envoyé une lettre à son ami Derain, en lui disant : viens à Collioure, dans ce petit village et tu vas être charmé de venir. Donc, les deux y ont peint d'innombrables toiles.
Picasso, Dali, ChagaIl ou Braque ont suivi, et tous ont laissé un souvenir inestimable au propriétaire de cet hôtel-restaurant devenu mythique.
Léopold Survage qui était dans la région qui est venu peindre. C'est lui qui a découvert cette région. Il est un des premiers peintres et qui est venu ici, il a rencontré mon grand-père et lui a offert une toile, en lui disant : »tu as plein de publicité sur les murs « C’était le bistrot du village: "Enlève cette publicité, je te donne une toile, les autres suivront."
Léopold Survage ne s’y est pas trompé Plus de 2.000 autres toiles ont suivi.
L'autre trésor de Collioure, ce sont ces vignes, cultivées sur les coteaux pentus du village. Elles donnent un vin unique qui mûrit sagement dans cet ancien couvent de moines dominicains.
Alors là, nous sommes dans le foudre de 154 hectolitres, vous voyez ? Et donc, il a été monté en pièces détachées, il fait partie du patrimoine culturel, viticole de Collioure. Rien qu’ici, vous sentez, vous-même, banyuls. Et ça, ça fait partie de notre culture à nous, en tant que Colliouriens .Puisque la culture chez nous, c'est la vigne et la mer.
Une mer encore fraiche et paisible, mais plus pour très longtemps. Les amoureux des lieux accostent généralement à Collioure avec l'arrivée du printemps.
Direction Collioure
En cette période de vacances, nous allons prendre l'air toute cette semaine et nous allons vous faire découvrir un des plus beaux endroits situé au bord de mer.
Aujourd’hui, direction Collioure, dans les Pyrénées-Orientales, un petit village de pêcheurs absolument charmant. En été, les touristes affluent mais en cette saison, on peut le visiter en toute tranquillité et profiter de cette lumière incroyable qui a attiré les plus grands peintres.
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Mettre le cap sur Collioure, c'est embarquer pour un patrimoine unique. Autrefois utilisées pour pêcher l’anchois et la sardine les barques catalanes font toujours partie du décor. Et 50 ans après une retraite bien méritée, elles ont gardé ce petit caractère bien trempé, qui fait tout leur charme
»C'était les premiers bateaux qui étaient capables de remonter au vent. Et la manœuvre est difficile .D’ailleurs, les Catalans ici quand ils parlent de cette voile, ils disent : Si tu ne me connais pas, ne me touche pas. Alors ce n’est pas de la jalousie c’est simplement un con conseil de bon sens, parce que si on se trompe, on peut vraiment se retourner. Les vieux gréements catalans n'ont plus aucun de secret pour Louis Baloffi. Cet ancien pêcheur y a navigué pendant près d'un demi-siècle. A 92 ans, il est toujours mordu, mais à plus petite échelle
On sortait le matin, on faisait deux sorties, soit au coucher du soleil, soit au lever du soleil, on restait en mer pour attendre l’aube. Et, si vous preniez beaucoup de poissons, on rentrait l’amener. Si, on ne prenait pas, on ne rentrait pas à Collioure. On restait en mer pour attendre l’aube. Et là, on dormait ici, dans la partie avant du bateau. Là dedans, c’est le poste d’équipage, ça.
En ce promenant dans les ruelles, d'autres souvenirs refont surface. Se balader à Collioure c’est un peu visiter un musée à ciel ouvert. On surnomme d'ailleurs le petit village "cité des peintres", depuis qu'un certain Henri Matisse y a posé son chevalet le temps d’un été. C’était en de 1905, pile à cet endroit.
Il était ici ,là,à votre place ?
Il était là, ici, exactement ici, dont on peut s’apercevoir, la comparaison avec le naturel avec la reproduction. Matisse est venu à Collioure. Il a trouvé la luminosité et les couleurs extraordinaires, il a envoyé une lettre à son ami Derain, en lui disant : viens à Collioure, dans ce petit village et tu vas être charmé de venir. Donc, les deux y ont peint d'innombrables toiles.
Picasso, Dali, ChagaIl ou Braque ont suivi, et tous ont laissé un souvenir inestimable au propriétaire de cet hôtel-restaurant devenu mythique.
Léopold Survage qui était dans la région qui est venu peindre. C'est lui qui a découvert cette région. Il est un des premiers peintres et qui est venu ici, il a rencontré mon grand-père et lui a offert une toile, en lui disant : »tu as plein de publicité sur les murs « C’était le bistrot du village: "Enlève cette publicité, je te donne une toile, les autres suivront."
Léopold Survage ne s’y est pas trompé Plus de 2.000 autres toiles ont suivi.
L'autre trésor de Collioure, ce sont ces vignes, cultivées sur les coteaux pentus du village. Elles donnent un vin unique qui mûrit sagement dans cet ancien couvent de moines dominicains.
Alors là, nous sommes dans le foudre de 154 hectolitres, vous voyez ? Et donc, il a été monté en pièces détachées, il fait partie du patrimoine culturel, viticole de Collioure. Rien qu’ici, vous sentez, vous-même, banyuls. Et ça, ça fait partie de notre culture à nous, en tant que Colliouriens .Puisque la culture chez nous, c'est la vigne et la mer.
Une mer encore fraiche et paisible, mais plus pour très longtemps. Les amoureux des lieux accostent généralement à Collioure avec l'arrivée du printemps.